Créer son activité de formation en 2025 : conseils concrets et pièges à éviter
Création EIDIKOS / 22 Septembre 2025
Introduction
Créer un organisme de formation en 2025 n’a plus rien à voir avec les démarches simplifiées d’il y a quelques années. Les règles ont changé, les exigences se sont renforcées et les contrôles se sont multipliés. Finis les organismes montés « sur un coin de table ».
En 2025, lancer son activité de formation suppose de combiner vision stratégique, structuration rigoureuse et anticipation des nouvelles obligations. Dans cet article pilier, découvrez les étapes clés, les pièges à éviter et les bonnes pratiques pour construire un organisme légitime, aligné et pérenne.
1. 2025 : une année à ne pas prendre à la légère
Trois évolutions majeures marquent le secteur cette année :
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Des contrôles renforcés : DREETS, OPCO, France Travail et CPF exigent une traçabilité parfaite et des offres lisibles.
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De nouvelles obligations transverses : accessibilité, transition écologique, numérique… intégrées dès la conception des certifications professionnelles (depuis juin 2025).
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Des attentes plus fortes vis-à-vis des formateurs : il ne suffit plus d’être expert, il faut prouver sa valeur ajoutée et sa capacité à délivrer des résultats.
???? Créer un organisme de formation en 2025, c’est bien plus que choisir un statut : c’est construire une véritable entreprise de formation solide et crédible.
2. Définir une vision claire avant toute formalité
Trop de porteurs de projets se lancent avec une expertise mais sans vision claire du marché ou de leur modèle économique.
Les bonnes questions à se poser :
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Qui voulez-vous accompagner ?
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Quelles attentes spécifiques ont vos publics cibles ?
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Quelle transformation apportez-vous concrètement ?
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Votre offre vise-t-elle le CPF, les entreprises, les institutionnels ou les particuliers ?
???? Ne partez pas seulement de vos compétences. Partez des problèmes que vous résolvez : c’est ce qui structure une offre pertinente et différenciante.
3. Choisir la bonne structure juridique
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Autoentrepreneur : bien pour tester, mais limité (plafonds, pas de récupération de TVA, crédibilité réduite, pas de possibilité de capitaliser pour l'avenir).
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SASU ou SARL : posture de dirigeant, crédibilité auprès des financeurs, possibilité de développement.
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Collectif (SAS, SCOP, association) : intéressant selon vos valeurs, mais exige un cadre clair sur les rôles et responsabilités.
???? Le choix du statut est stratégique : il conditionne votre image et vos possibilités de croissance.
4. Construire une offre lisible et finançable
En 2025, une offre solide doit :
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Répondre à un besoin métier précis.
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Démontrer des compétences mesurables et évaluables.
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Suivre une logique pédagogique (objectifs, progression, évaluations).
???? Si vous visez le CPF, il faudra envisager une certification RS ou RNCP. Mais attention : validez d’abord votre offre avec vos premiers clients avant de lancer une demande de certification.
5. Respecter les obligations dès le départ
Dès votre première vente :
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Demandez votre numéro de déclaration d’activité (NDA) auprès de la DREETS.
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Mettez en place un suivi administratif et pédagogique rigoureux (contrats, conventions, émargements, factures).
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Anticipez l’exigence Qualiopi, obligatoire pour tout financement.
N’oubliez pas les nouvelles obligations 2025 :
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Intégrer l’accessibilité pour tous.
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Prendre en compte l’impact écologique de vos formations.
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Démontrer un usage pertinent du numérique.
6. Développer une stratégie de croissance
Une bonne offre ne suffit pas, il faut savoir la vendre.
Les incontournables en 2025 :
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Créez une présence digitale claire : site, page de vente, réseaux pro.
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Déployez un tunnel de vente (appel découverte, webinaire, VSL…).
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Développez un réseau de prescripteurs (OPCO, entreprises, partenaires).
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Suivez vos indicateurs : leads, taux de signature, satisfaction, fidélisation.
???? Mieux vaut une offre simple qui se vend qu’une offre trop complexe impossible à piloter.
7. Les erreurs fréquentes à éviter
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Se lancer dans Qualiopi trop tôt, sans offre validée.
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Monter un organisme uniquement pour être « finançable », sans vision stratégique.
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Créer un collectif sans cadre ni rôles définis.
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Négliger les obligations nouvelles (accessibilité, écologie, numérique).
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Confondre marketing et visibilité : être présent sur Instagram ne suffit pas à vendre.
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Sous-estimer la charge de travail liée à la gestion d’un OF.
8. Vous n’êtes pas obligé(e) de tout faire seul(e)
La différence entre un projet qui décolle et un projet qui s’épuise ne tient pas au talent, mais à la structuration et à l’accompagnement.
???? Chez EIDIKOS, nous aidons les formateurs et porteurs de projets à construire des organismes solides, crédibles et rentables.
Diagnostic, stratégie, structuration : nous avançons pas à pas, avec méthode.
Conclusion
Créer un organisme de formation en 2025 exige de la clarté, de la rigueur et une vision stratégique. C’est une aventure entrepreneuriale qui demande d’intégrer les exigences légales, écologiques, numériques et pédagogiques dès le départ.
Vous avez une idée ou un projet en gestation ? Il est temps de lui donner une structure.
???? Prenez rendez-vous avec EIDIKOS pour un diagnostic offert et évitez les pièges courants en posant des bases solides.
2025, une année à ne pas prendre à la légère
Le contexte 2025 impose une structuration sérieuse. Les règles ont changé, les exigences ont augmenté, et les contrôles se sont renforcés. Il est fini le temps où l’on créait un OF sur un coin de table.
Trois évolutions majeures marquent l’année :
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Les contrôles des financeurs sont plus stricts. DREETS, France Travail, OPCO et CPF exigent une traçabilité parfaite et une offre parfaitement structurée.
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Les obligations écologiques, numériques et d'accessibilité sont devenues incontournables. Depuis juin 2025, elles doivent être prises en compte dès la conception des certifications professionnelles.
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Les attentes envers les formateurs indépendants se sont professionnalisées. Il faut aujourd’hui prouver sa valeur ajoutée, sa vision stratégique et sa capacité à délivrer de vrais résultats.
Créer une activité de formation aujourd’hui, c’est donc bien plus que choisir un statut. C’est construire une entreprise utile, alignée et pérenne.
Définissez votre vision avant de déposer un dossier
Avant de vous lancer dans les formalités, posez-vous les bonnes questions. Trop de formateurs démarrent avec une expertise et une idée très clair de ce qu'il a envie de transmettre mais une idée vague du marché, et pier encore, sans vision claire pour son business. Or, tout part de là.
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Qui voulez-vous accompagner ?
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Quelles sont les attentes de ton publics cibles?
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Quelle transformation apportez-vous concrètement ?
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Comment votre approche se distingue-t-elle ?
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Visez-vous le CPF, des entreprises, des institutionnels, des particuliers ?
Ne partez pas de vos compétences, partez des problèmes que vous résolvez. C’est ça qui structure une offre pertinente.
Vous pouvez décider de travailler seul(e), ou à plusieurs. Dans tous les cas, posez votre modèle économique dès le début : combien de formations par an, à quel prix, avec quels partenaires ?
Choisissez la bonne structure juridique
Le statut autoentrepreneur permet de tester une activité, mais il montre vite ses limites si vous développez votre structure : absence de récupération de TVA, plafond de chiffre d’affaires, image peu rassurante pour les financeurs, pas de possibilité de vendre son activité à terme.
Une SASU ou une SARL offre plus de crédibilité, facilite les conventions, permet de travailler à plusieurs. Et surtout, cela vous inscrit dès le départ dans une posture de dirigeant.
Si vous êtes un collectif, envisagez une SAS, une SCOP ou même une association professionnelle, selon vos valeurs. Clarifiez qui fait quoi, qui pilote, qui conçoit, qui vend et ou sont les limites. (Une de mes clientes n'a pas pu proposé son offre car la responsabilité professionnelle de la scoop ne couvrait pas son domaine).
Créez une offre lisible et finançable
L’offre est le cœur de votre activité. Trop souvent, elle est floue, trop large ou mal positionnée. En 2025, pour être finçable, une offre doit :
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Répondre à un besoin métier précis
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Afficher des compétences claires, mesurables et évaluables
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Montrer une logique pédagogique cohérente (objectifs, progression, évaluations...)
Un bon programme est structuré, lisible et orienté résultats. Il contient les modalités, les durées, les moyens, les évaluations. Il doit aussi s’ancrer dans les réalités de terrain.
Si vous visez le CPF, une certification RS ou RNCP sera nécessaire. Ne vous précipitez pas : testez d’abord votre offre sur fonds propres ou via des partenariats. Ensuite, construisez votre demande de partenariat ou votre dossier de certification sur une base solide.
Respectez les obligations dès le départ
Dès que vous vendez une formation, vous devez obtenir un numéro de déclaration d’activité (NDA) auprès de la DREETS. Pour cela, il faut :
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Avoir réalisé une première formation payante
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Avoir un contrat, une convention, (une feuille d’émargement, une facture de préférence)
Ensuite, vous devez mettre en place un système de suivi administratif et pédagogique rigoureux. C’est indispensable, même sans Qualiopi.
Si vous visez des financements, la certification Qualiopi est obligatoire. Elle exige un réel travail sur votre organisation interne : processus, documents, indicateurs, plans d’amélioration.
N’oubliez pas non plus les nouvelles exigences 2025 :
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Intégrer l’accessibilité pour tous
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Prendre en compte l’impact écologique de vos formations
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Démontrer un usage pertinent du numérique
Tout cela se prépare en amont.
Développez une vraie stratégie de croissance
Une fois votre structure posée, vous devez apprendre à vendre. Avoir une bonne offre ne suffit pas. Il faut une stratégie pour la faire connaître, la vendre, la rentabiliser.
Voici quelques axes incontournables :
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Créez une présence en ligne claire et ciblée : site, page de vente, profils sociaux
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Déployez un tunnel de vente adapté : appel découverte, webinaire, VSL...
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Constituez un réseau : prescripteurs, OPCO, partenaires
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Mesurez vos indicateurs : leads, taux de signature, satisfaction...
Privilégiez la clarté à la perfection. Mieux vaut une offre simple, qui se vend bien, qu’une usine à gaz impossible à piloter.
Les pièges à éviter absolument
Voici les erreurs que je vois le plus souvent chez les porteurs de projet :
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Se lancer dans Qualiopi trop tôt, sans offre validée ni clientèle identifiée
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Créer un organisme juste pour être "finançable" sans réelle stratégie
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Monter un collectif sans cadre ni rôles définis
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Oublier les exigences nouvelles (accessibilité, numérique, écologie)
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Confondre marketing et visibilité : avoir un compte Instagram n’est pas une stratégie de vente
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Sous-estimer la charge de travail liée à la gestion d’un organisme
Ces erreurs coûteuses peuvent être évitées avec un accompagnement adapté.
Vous n'êtes pas obligé(e) de tout faire seul(e)
Mon expérience avec des centaines de formateurs et porteurs de projet me l’a montré : la différence entre un projet qui décolle et un projet qui s’épuise tient rarement au talent. Elle tient à la structuration, à la vision et à l’accompagnement.
Vous n’avez pas besoin d’être expert en tout. Mais vous devez savoir où vous allez, avec qui, et comment. Et surtout, vous devez rester aligné(e) avec votre mission.
Chez EIDIKOS, j’accompagne les professionnels de la formation à structurer leur activité avec clarté, rigueur et sérénité. Pas à pas. Avec une vraie méthode.
Si vous souhaitez éviter les pièges, gagner du temps, poser des bases solides, parlons-en.
???? Prenez rendez-vous pour un diagnostic offert
Vous avez une idée ? Un projet en gestation ? Une envie forte ? Il est temps de lui donner une structure.
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